Publié dans Société

Autonomisation des femmes - Des mères célibataires se reprennent en main !

Publié le jeudi, 27 novembre 2025

Divorcées, victimes de violences,... Elles sont devenues des mères célibataires qui prennent en charge et éduquent seules leurs enfants. Pour ce faire, elles effectuent des activités génératrices de revenus, tout en aidant les femmes de leur entourage. Elles ont également suivi des formations, entre autres sur l’entrepreneuriat, la digitalisation et l’éducation financière, pour se reprendre en main. Elles, ce sont les femmes participantes d’« Ampela Online », un projet résultant du partenariat entre Yas Madagascar, STEM for Good et la Maison du numérique.

Nomenjanahary Ramamonjy, connue sous l’appellation Menja, a fait partie des femmes qui ont suivi les deux mois de formation à travers « Ampela Online », après laquelle elle a pu améliorer son projet.

« J’exerce dans la transformation agroalimentaire dans la Région de Menabe. En fait, de nombreux produits agricoles y périssent et sont jetés, dont les fruits comme la mangue, le jujube, la banane, le baobab, le tamarin, etc., sans parler du haricot. Nous avons opté pour leur transformation en confiture, jus, pâtes de fruits, fruits séchés sans sucre ou encore en haricot précuit en bocal et en farine de haricot. Une soixantaine de femmes célibataires sont mobilisées, notamment pour la collecte des produits à un prix normal », témoigne Menja. « Aussi, nous versons dans le compte de la coopérative 500 ariary par produit vendu afin que les enfants des mères célibataires puissent être scolarisés », ajoute-t-elle. Dans tous les cas, la formation lui a permis à la fois de relancer son projet et de renforcer le soutien aux femmes célibataires réunies dans une coopérative à Morondava.

Pour sa part, Harlette a pu développer son activité de production de chips de banane plantain, proposés en 6 goûts. « La formation d’"Ampela Online" m’a permis non seulement de me familiariser avec l’éducation financière, l’entrepreneuriat et le marketing digital, mais aussi de booster mon "mindset" à travers les séances de développement personnel. Maintenant, j’envisage d’agrandir ma chaîne de distribution auprès des épiceries et grandes surfaces, outre la vente sur les réseaux sociaux », nous confie la jeune femme. Quoi qu’il en soit, ces femmes sont en train de voir leur vie changée, tout comme celle de leurs entourages, grâce à « Ampela Online ».

P.R.

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Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

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